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Une plaque inaugurée dans la rue de Lille pour le souvenir de la bataille de mai 1915

samedi 29.10.2011 – La Voix du NordLes autorités françaises et canadiennes pour dévoiler la plaque commémorative.

| FESTUBERT |

Du 15 mai au 25 mai 1915, les combats font rage à Festubert. …

Les 15e et 16e bataillons du 48 th Highlanders du Canada sont au coeur de la bataille. 96 ans après un monument rappelle le conflit et le sacrifice de milliers de jeunes Canadiens âgés de 17 à 18 ans et volontaires.

En 2007 et à l’heure de la retraite, deux officiers supérieurs du célèbre 48 th Highlanders Canadien entreprennent une visite des champs de bataille où le régiment s’est distingué au cours de la Première Guerre mondiale. Ce voyage les conduit à Ypres, Gravenstafel, Saint-Julien, Mont-Sorrel, Festubert puis dans la Somme… tous ces lieux sont inscrits en lettres d’or sur le drapeau du régiment. Si plusieurs monuments commémorent les faits de guerre des Highlanders, plusieurs sites en sont dépourvus. L’amicale des anciens du régiment se fixe pour objectif d’implanter un monument sur chaque site. Sept sont déjà plantés et après Ypres, Festubert a depuis dimanche une plaque commémorative sur les lieux des combats.

À la sortie du village, rue de Lille, la municipalité a cédé aux autorités canadiennes un lopin de terre où elles ont posé une plaque qui rappelle la chronologie des faits il y a 96 ans. L’inauguration a eu lieu dimanche en présence des autorités canadiennes et des anciens du régiment canadien d’un côté, de la municipalité de Festubert, de l’harmonie et des sections d’anciens combattants locales de l’autre côté.

La bataille de Festubert à duré du 15 au 25 mai. Les Canadiens appelés en renfort par l’armée britannique sont arrivés à Festubert le 19 et passaient à l’attaque le 20 mai. Après un succès initial, elle s’arrête le 25 mai par manque de munitions. L’assaut des Britanniques et des Canadiens à permis de progresser de 500 mètres environ sur un front de 6 kilomètres au prix de 16 648 morts côté alliés et 5 000 morts côté allemand. Les forces canadiennes n’eurent presque pas de temps pour se préparer à l’opération. Les Allemands avaient tous les avantages du terrain, de la puissance de feu et purent observer les préparatifs de l’assaut. Les troupes canadiennes ne gagnèrent guère de terrain, en moyenne 500 mètres et subirent de terribles pertes, 700 à 800 morts sur 2 500 pertes. Avec la bataille d’Ypres moins d’un mois plus tôt, la division canadienne avait subi 8 500 pertes. •

Published: October 29, 2011
Publisher / media name: La Voix du Nord

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